Goodwood, nom de l?opération militaire, au sud de Caen, lancée le 18 juillet 1944. Ce nom rappelle une course célèbre en Angleterre. Montgomery la destine à dégager la plaine vers Falaise pour permettre aux blindés de se battre en terrain plat, à découvert, en partant de la tête de pont à l?est de l?Orne. Il lance un puissant assaut de trois Corps d?armée : Le 1er à l?est de l?Orne, le IIe canadiens à l?ouest et le VIIIe britannique, chargé de la percée proprement dite, au centre....
Gooseberry, (groseille à maquereau), nom de code des digues construites grâce à de vieux navires de guerre, lestés de béton et coulés, pour servir de brise-lames rudimentaires et abriter les petits bâtiments sur les plages de débarquement. Deux navires battant pavillon polonais en firent partie, le Modlin (cargo) et le Dragon.
Gouvix, Calvados, à l?ouest de la route de Caen-Falaise. La commune est bombardée le 7 août en prélude à l?opération Totalize. Puis prise par la 1ère DB Polonaise.
Grainville-l?engannerie, Calvados. Les Links and Whinks reçoivent l?ordre de s?emparer du village le 9 août. Les Polonais combattent aussi dans ce secteur et un cimetière de 650 places rappelle leur sacrifice.
Grand-Mesnil, Calvados, à l?est de Morteaux-couliboeuf. Les allemands se sont mis à couvert des bois, à proximité et effectuent des sorties contre les troupes polonaises arrivées dans cette région, du 16 au 18 août. Ils se replient ensuite plus à l?est.
Grandmesnil, Calvados, au sud-est de Morteaux-Couliboeuf. Lieu de repos de la 1ère DB Polonaise après la bataille de Chambois.
Groupement de l'Infanterie Polonaise (Zgrupowanie Piechoty Polskiej - ZPP) de la 1ère Armée Française "Rhin et Danube" 1944-1945.
Le 19ème GIP composé de résistants polonais du sud et du centre de la France, et le 29ème GIP composé de ceux du nord.
http://sites.google.com/site/armeepolonaisesuite/rhin-et-danube/Rhin_et_Danube_Ecusson.jpg?attredirects=0
Gutowski Michel, commandant, chef de l?escadron de réserve du 10ème régiment de Chasseurs à cheval polonais. Il reçoit la reddition du général von Elfeldt et de son état-major à Saint-Lambert-sur?Dives le 20 août 1944.
H
Half-track, véhicule de transport américain « half-track » M3 semi-blindée d?une longueur de 6,17m, 2,2 de large et d?un poids de 9 tonnes. Il est équipé d?un moteur de 147 CV, sa vitesse est de 70 Km/h et son autonomie de 300 Km, il est servi par un équipage de 3 hommes. Il peut transporter 10 hommes. Il est armé d?une mitrailleuse de 12,7 mm. Conçus à partir des semi-chenillés français Citroen-Kégresse, les premiers half-tracks américains ont été mis en service en 1941. Construits à plus de 40 000 exemplaires, ce sont de véritable « bonnes à tout faire » de l?armée américaine. Principalement utilisés pour le transport de troupes, les half-tracks M2 et M3 servent aussi d?ambulances, de tracteurs d?artillerie, de batteries antiaériennes, etc.
Hautmesnil, Calvados, hameau à proximité de la route de Falaise, au sud de Cintheaux. Les allemands ont stockés des armes secrètes (V1, V2) dans une carrière à ciel ouvert qui est un obstacle difficile à franchir pour les chars. Les Polonais ont pour objectif l?est de la carrière et les canadiens l?ouest, pendant l?opération Totalize. Le hameau est libéré par l?Argyll, le 8 août. Le 14 août, une erreur d?interprétation de signaux de fumée, fait que les bombardiers de la RAF larguent leurs bombes sur les canadiens et les Polonais.
Hesdin, Pas-de-Calais. Libéré par la 1ère DB Polonaise à la poursuite du LXXXVIe Korps d?armée allemand qui se replie vers le nord, le 4 septembre 1944.
Highland Light Infantery of Canada. L?opération Tractable du 14 au 16 août les trouve dans le secteur de Montboin. Au moment de la fermeture de la poche de Falaise, ils prennent position sur une élévation au nord de Chambois, et le 21 août font leur jonction avec les troupes Polonaises du général Maczek, à la cote 262 ou Mont Ormel.
Honey, Stuart, char léger américain M3. Longueur de caisse : 4,54 ; largueur : 2,24, poids : 13 tonnes. Il est équipé d?un moteur de 250 chevaux, sa vitesse max. est de 58 km/h et son autonomie de 120 km. Son équipage se compose de 4 hommes. Il est armé d?un canon de 37 mm et de 3 mitrailleuses de 7,62 mm. Le char M3 et son successeur le M5 appartiennent à la lignée des blindés légers construits par les américains dans les années trente. Leur production totale dépassa les 22 000 exemplaires entre 1940 et 1945. Rapides et très fiables, ces engins furent employés sur tous les théâtres d?opérations, aussi bien par les américains qui les surnomma « Honey » que par les britanniques qui les baptisèrent « Stuarts ». La version M5 présentait une tourelle redessinée et d?un moteur en position surélevée qui lui donnaient une silhouette légèrement différente du M3. Les chars M3 et M5 furent largement utilisés pendant la bataille de Normandie, au sein d?unités de reconnaissance.
Hordouseaux, hameau près des Champeaux, sur la route de Trun à Vimoutiers, dans l'?Orne. Il est atteint par la 1ère DB Polonaise dés le 18 août, elle essaie de couper la route aux allemands qui veulent s?enfuir de la poche de Falaise. La prise de la cote 258 par la 4ème DB canadienne, et celle de la cote 147 par les Polonais, privent les allemands d?une route d?évasion vers l?est, le 19 août, et les enferment dans la poche, ou les oblige à trouver une autre route, encore mieux défendue vers Chambois ou Saint-Lambert.
Hussars, 1rst, 6e régiment blindé. Souvent au coude à coude avec les Polonais durant la bataille de Normandie.
I
Insigne de la 1ère DB : une aile de hussards Polonais du XVIIème siècle. Troupes d?élite du roi Sobieski, elles ornaient leurs casques, qu?elles débordaient jusqu'au dos de leurs cuirasses. Le sifflement créé lors d?une charge effrayait les chevaux adverses. Vainqueurs des Suédois et des turcs ; ils incarnent la tradition militaire polonaise.
Interallié, réseau franco-polonais de renseignement en France. Ce réseau est en liaison avec Londres. Il est ultérieurement rattaché au SOE britannique.
J
Jabo, Jagd-Bomber : Abréviation utilisée par les soldats allemands pour désigner les chasseurs bombardiers alliés qui piquent sur tous véhicules qui circulent de jour pendant la bataille de Normandie. En particulier les véhicules de liaison, et ceux des officiers d?état-major paient un lourd tribu aux pilotes des Spitfires, des Thunderbolts, des Mustangs, des Typhoons et des Lightnings qui possèdent la complète maîtrise de l?air. Tout ce qui bouge sur les routes se trouve ainsi attaqué, y compris, parfois, les charrettes des civils.
Jort, Calvados. Le 15 août 1944, le 10ème régiment de chasseurs à cheval polonais accompagné d?un groupe motorisé antichar et d?un escadron de Dragon s?empare du gué sur la Dives, défendu par le groupe de reconnaissance de la 12ème Panzer ss, commandé par le lieutenant Hauck et prend les allemands par surprise. Il saisit un pont et les Sapeurs en jettent un nouveau, le matin du 16 août, ce qui permet aux troupes canadiennes et Polonaises d?acheminer du ravitaillement et de munitions et de renforcer leurs positions.
Journal du soldat : (Dziennif Zolnierz),gazette polonaise apparue en Angleterre, à Forfar, au QG de la 1ère DB. Et aussi : Co slychach,
Salamandra, Nowa polska, Polish forthignltly review, Dziennik Polski, Ogniwo Przyjazny, Voice of Poland, Polska Walczaca
K
Kanski Jan, cdt. Chef du 24ème régiment de Lanciers, durant près de 24 ans ! Tombé au champ d?honneur le 16 août à Jort (Calvados).
Katyn, Russie ; à 20 km de Smolensk. En 1943, les allemands y découvrent un immense charnier, dans sept grandes fosses communes. Il s?agit de 4 250 cadavres en uniforme polonais. Officiers et spécialistes, ils ont été exécutés d?une balle dans la nuque au printemps 1940 par les soviétiques cherchant ainsi à décapiter la résistance polonaise. Provenant du camp de Koziesk, on reste sans nouvelle des prisonniers des camps de Starobielsk et d?Ostaszkow dont les dépouilles ont sûrement été jetées en mer baltique. La reconnaissance officielle de ce crime ne se fera d?après la chute du rideau de fer.
Korps, IIe, Panzer ss. Fait partie des troupes allemandes enfermées dans la poche de Falaise.
Korps, LXXIVe ; Idem que ci-dessus. Le 20 août il tentera sans grands succès de traverser la Dives à Saint-Lambert où il se heurte à la 1ère DB Polonaise.
Korps, LXXXIVe ; idem. Il est commandé par Elfeldt qui devra se rendre avec son état-major au commandant polonais Gutowski à Saint-Lambert.
Koszutski, lt-col., à la tête d?un détachement composé du 2ème régiment blindé, 8ème bataillon de chasseurs et d?un groupe antichar polonais, il doit se diriger vers Chambois dans la nuit du 17 au 18 août. Mais une erreur de prononciation l?envoie vers Champeaux, plus à l?est. Il y rencontre alors des éléments de la 2e Panzer qu?il surprend et combat.
L
La Croix, Calvados, prise par le 24e Lanciers le 9/10 août.
Laizon, affluent de la Dives qui coule dans une vallée encaissée et boisée. La petite rivière joue un rôle important pendant la bataille de la poche de Falaise. Au moment où la tenaille se renferme sur les troupes allemandes, elle forme un obstacle à l'avancée des chars canadiens, qui s'embourbent dans ce qui n'est plus qu'un ruisseau, mais dont les rives sont très escarpées. Le 14 août, à midi, l?infanterie et les chars de la 3e et 4e division partent de part et d?autre de Soignolles, derrière un écran de fumée et précédés par des tirs de contre-batterie et de toute l?artillerie du corps d?armée. Les chars Churchill de la 79e division britannique transportant des fascines, pour créer des gués, permettant aux blindés de la 1ère DB polonais et aux canadiens de passer. Puis, des ponts Bailey sont construits pour un passage plus rapide des armées alliées, qui peuvent ainsi refermer la poche de falaise à l?est.
Lake Superior Regiment (motorisé). Apparu dans la deuxième phase de l?opération Totalize, on le retrouve au 18 août à Trun où une compagnie est envoyée le 21 pour rejoindre les Polonais encerclés sur la cote 262, ou Mont-ormel.
Langannerie, Calvados. La bataille se rapprochant, la population a été évacuée sur ordre des allemands, à la fin du mois de juillet. Le 7 août, les Gardes à Pied canadiens qui essaient d?investir la route de Falaise se heurtent à une défense allemande très vigoureuse, car Kurt Meyer vient de regrouper ses troupes de la 12e Panzer ss dans la forêt du Quesnay toute proche. Le 9 août, les Lincoln and Welland et les Argyll libèrent le village. 650 soldats polonais sont enterrés dans un cimetière où se déroule, chaque année, le dimanche le plus proche du 20 août, une cérémonie pour commémorer le sacrifice de la 1ère DB Polonaise, qui, elle aussi a subi de terribles pertes pour la libération de cette région.
Lignéris (les), Orne (cote 262), au nord-est de Trun. Les Polonais du général Maczek y prennent position le 17 août, pour fermer la poche de Falaise.
Londe (la), Orne, petit village au sud-ouest de Trun, il est dominé par une colline, le Vaudobin. Mendl choisit cette ligne de départ pour les parachutistes de la 3e division allemande, dans la nuit du 19 au 20 août 1944, pour son attaque destinés à rompre l?encerclement de la poche de Falaise.
Louvagny, Calvados, au nord-est de Morteaux-couliboeuf. Le 16 août, la 10ème brigade blindée polonaise y entre pour couper le plus vite possible la route Barou/ Morteaux-Couliboeuf aux allemands, vers l?Est.
M
Maciejewski Jan, capitaine polonais, il commande le 10ème régiment de chasseurs à cheval, lancé en direction de Jort, le 15 août 1944, pour s?emparer du passage de la Dives. Le 18 août, Maczek lui donne l?ordre de foncer sur Chambois pour couper la retraite aux allemands. Il est tué en brisant l?attaque du général Elfeldt, le 20 août à Saint-Lambert. Il est nommé lieutenant-colonel à titre posthume et décoré de l?ordre de Virtuti Militari.
Maczek, Général Stanislaw (1892-1994). Il participe à la 1ère Guerre Mondiale dans l?armée autrichienne, son pays étant alors sous sa domination. En 1919-1920, il combat contre les Bolcheviques qui tentent d?entrer en Pologne nouvellement recréer. En 1939, il commande la 10ème brigade de cavalerie motorisée, et après l?écrasement de son pays, trouve refuge en France. Sa brigade se bat en Champagne en mai-juin 1940, contre les allemands qui envahissent la France au cours de la guerre-éclair. Il gagne ensuite l?Ecosse et forme la 1ère Division Blindée Polonaise. Il la conduit en Normandie pour participer aux combats de l?été 44. Débarquée le 1er août à Arromanches, sa DB joue un rôle important dans la bataille de la plaine de Caen et de la poche de Falaise, et referme la boucle au Mont-Ormel et Chambois. Il écrira ses mémoires après guerre. Il est enterré suivant ses souhaits à Breda (Hollande), avec ses soldats.
Maczuga, c?est le nom donné, par le Général Maczek à la « masse » ou « massue » de collines qui dominent Coudehard dans l?Orne. Les Polonais vont devoir se battre pour interdire l?accès de l?est aux soldats allemands qui tentent de s?évader de la poche de Falaise. Du 19 au 22 août 1944, les Polonais des 1er et 2ème régiment blindé, les 3 bataillons d?infanterie de la Division plus un groupe antichar, isolés sur la cote 262 du Mont-ormel, se battent presque sans munitions ni vivre, en dernier lieu à la baïonnette, jusqu?à ce que les canadiens arrivent à eux. Ils ont résisté aux attaques désespérés des allemands et ont fait prisonnier le Général Elfeldt, qui commande le LXXXIVe Korps. Leur acharnement à lutter contre les raids à revers de la cinquième armée qui arrive de Vimoutiers pour relâcher le verrou, a permis d?éviter que toute la septième armée ne fuit par lA vallée de Coudehard qui plus tard sera appelée « Vallée de la Mort ».
Maj, major. Correspondant au grade de commandant.
Maj.Gen, Major General. Général de division.
Major, commandant, chef de bataillon dans l?infanterie, ou chef d?escadron dans la cavalerie.
Marine F2, réseau franco-polonais de la résistance, dirigé à Paris par Albert Foury (Edwin). Il est en liaison avec des résistants du nord Cotentin.
Marine Polonaise.
En 1939, la Marine de guerre Polonaise est commandée par le vice-amiral J. Unrung et compte dans ses rangs 400 officiers et 4000 matelots. Elle possède 4 destroyers, 5 sous-marins, 1 mouilleur de mines, 2 canonnières et un régiment de fusiliers marins. A la veille de l?agression allemande, trois destroyers et les sous-marins reçoivent l?ordre de rejoindre l?Angleterre. Ils atteignent Leith, en Ecosse le 1er septembre, sauf trois sous-marins, incapables de sortir de la Baltique et immobilisés en Suéde.
C?est la première force militaire à rallier l?Angleterre en 1939. Un accord anglo-polonais, signé à Londres le 18 novembre 1939 définit la façon dont opérera le détachement polonais dans la Royal Navy : les navires de la Marine Polonaise battront pavillon national et auront pour équipage et commandant des Polonais en uniforme de leur pays ; sur le plan opérationnel, ils seront subordonnés à l?amirauté britannique. Les navires polonais assureront des convoyages sur l?Atlantique, et deux d?entre-deux participeront aux évacuations de Dunkerque . Devant le surplus d?équipage polonais entraînés, le gouvernement britannique prêtera de nouveaux destroyers, sous-marins et vedettes lance-torpilles à la Marine Polonaise qui connaîtra ainsi un accroissement inespéré. En 1943, elle comprend : 5 contre-torpilleurs, 3 sous-marins, 6 vedettes rapides, et le vieux croiseur « Dragon ».
La Marine Polonaise prit part aux convois de Mourmansk et de Malte, à l?attaque de Dieppe et des débarquements d?Afrique du Nord, d?Italie et de Normandie (5 navires).
Les destroyers polonais :
Garland, Bataille de l?Atlantique.
Krakowiak, Bataille de l?Atlantique. Débarquement en Normandie.
Orkan, (Ouragan). Bataille de l?Atlantique.
Kujawiak, Bataille de l?Atlantique.
Slazak, Cdt : Romuald Nalecz-Tyminski. Bataille de l?Atlantique. Participe aux débarquement de Dieppe en 1942, de Salerne et de Sicile en 1943. On le trouve dans le secteur de Sword, en 1944 , dés les premières heures du débarquement de Normandie. Au large de Ouistreham, à 6h40, le Slazak tire ses salves contre les fortifications de la petite station balnéaire. Puis, attendant des nouvelles du commando des Royal Marines débarqué à Lion-sur-Mer (à qui il doit apporter son soutien d?artillerie), il dégagea adroitement ceux-ci à plusieurs reprises.
Piorun, (Foudre). Effectif : 183 hommes. Bataille de l?Atlantique. En 1941, ce bâtiment polonais fait parti de la IVe flotille de torpilleurs britanniques (Cdt : Capitaine de vaisseau Vian). Il fait partie des 40 navires qui donneront la chasse au cuirassé allemand Bismark. Le Piorun prit part à la deuxième phase de cette chasse et eut l?honneur de l?engager le premier le 26 mai. A 22h38, son capitaine, le Commandant Plawski fait donner de ses 6 pièces de 120 contre ce monstre doté de 8 canons de 380 et de 12 de 150. Il s?esquive aussitôt et, faute de carburant et au grand désappointement de l?équipage, ne fut pas présent lors de la destruction du fleuron de la marine allemande.
Blyskawica, (l?éclair). Effectif : 190 hommes. Narvik. Bataille de l?Atlantique. Débarquement en Normandie, ce contre-portilleur fut intégré dans la flottille britannique qui protégea l?aile droite du débarquement. Accomplissant sa mission aux environs de l?île d?Ouessant avec un autre contre-torpilleur polonais, « le Piorun », ils livrèrent bataille contre la flottille de contre-torpilleurs allemands, coulant un de leurs navires et contraignant les autres à battre en retraite.
Burza, (Tempête). Effectif : 155 hommes. Narvik. Bataille de l?Atlantique.
Grom, (Tonnerre). Effectif : 190 hommes. Coulé par un bombardement aérien le 5 mai 1940. Narvik. Bataille de l?Atlantique.
Scigacze ?
Wicher (vent violent), bombardé et coulé par l?aviation allemande le 3 septembre 1939
Les croiseurs polonais :
Dragon, Débarquement en Normandie.
Conrad, anciennement « Danaë ».
Sous-marins Polonais :
Wilk (loup), Effectif : 4 off. + 42 Hom. Armement : 1 canon de 100 , 10 torpilles et 40 mines (mouillage par sas). Il réussit malgré la chasse acharnée de la flotte allemande à rallier l?Angleterre. En Mer du Nord et le long des cotes Norvégiennes, il torpille plusieurs navires allemands, éperonne un U-Boot et le coule.
Orzel (Aigle), après une évasion sensationnelle du port de Tallin (Estonie), et une longue odyssée dans la mer Baltique, il rejoint les ports britanniques. Il détruit à la veille de l?invasion de la Norvège le transporteur allemands « Rio de Janeiro ». 3 semaines plus tard, il disparaîtra sans laisser de trace, sans doute victime d?un champ de mines en Mer du Nord, en juin 1940.
Rijs ( le Lynx), Zbik ( le chat sauvage), tous deux de la même classe que le Wilk et le Semp (le Vautour). Effectif : 56 Hom. Armement : 1 canon de 88 , 8 torpilles et 40 mines. .En 1939, ils se réfugient en Suède où ils sont internés jusqu?à la fin de la guerre.
Sokol (faucon) ; Remis à la Marine polonaise en janvier 1941. Il remporte ses premières victoires en Méditerranée en coulant des navires italiens.. En 1942, après une longue série de succès, il réussit encore à échapper au bombardement du port de La Valette (Malte). Avec son homologue, le « dzik », ils seront surnommés les jumeaux terribles. Ils opèrent en Mer Egée jusqu?en 1944.
Dzik (sanglier), il commencera par patrouiller en Mer du Nord puis en Méditéranée dans les rang de la 10e flottille basée à Malte. Il participe à la destruction des convois italo-allemands qui ravitaillent l?Africa Korps. Participe aux débarquement de Sardaigne, de Sicile et d?Italie, puis chasse en Mer Egée et Adriatique à partir de sa nouvelle base de Beyrouth. Septembre 1943 , prés de Bastia(Fr), pendant « l?opération Husky » il débarque des patriotes corses, des armes, des munitions, des postes de radios et des opérateurs. Dans le port de Bastia, il coule un destroyer et au moins quatre barges de troupes puis s?esquive après avoir subi un grenadage en règle. En 1945, il coule 42 bâtiments dont 11 navires de guerre, le croiseur italien « Cdt Di Palermo », des destroyers, transport de troupes, etc?
Jastrzab (l?épervier). Cdt : Romanowski. Vieux sous-marin donné par les Américains à la Marine Polonaise, il est coulé par les alliés (destroyer US servi par un équipage Norvégien et par la corvette anglaise HMS Seagull), lors de son convoyage vers
l?Angleterre (cinq tués et blessés).
Wilia, sous-marin d?instruction.
Cargos
Batory, participe à l?opération sur Narvik, y est coulé par une attaque aérienne.
Chronry, présent à Narvik
Sobieski, présent à Narvik
Pilsudski, torpillé pendant l?opération sur la Norvège. Une de ses bouées sera découverte par des soldats polonais assurant la garde des cotes écossaises.
Modlin, Débarquement en Normandie.
Gdynia.
Pendant l?opération Neptune, prélude du débarquement en Normandie, la Marine Polonaise appuya Overland avec un croiseur de bataille, quatre contre-torpilleurs, cinq chasse-torpilleurs.
Le croiseur « Dragon », par le feu de ses canons participa à l?attaque des Britannique sur l?aile gauche (Sword), et à l?offensive des troupes vers l?intérieur des terres. Le 8 juillet, atteint par une torpille, et en tant qu?épave, il fut coulé et servit de brise-lames dans un port artificiel.
Les deux contre-torpilleurs Blyskava et Piorun protégèrent l?ouest de l?aile droite Aux environs d?Ouessant, ils livrèrent bataille contre la flottille de contre-torpilleurs allemands, coulant un de leurs bâtiments et contraignant les autres à battre en retraite. Le Piorun participa ensuite à la surveillance du Canal de la Manche où, dans la nuit du 13 au 14 juin, il coula un dragueur de mines allemand. Par la suite, ces deux unités de la Marine de guerre Polonaise patrouillèrent dans les zones de Brest et de Lorient, afin qu?aucun navire allemand ne puisse quitter ces ports.
L?aile gauche du débarquement fut protégé entre autre, par les contre-torpilleurs Slazak et Krakowiak qui repoussèrent l?attaque des chasseurs-torpilleurs allemands, tout en coulant une de leur unité et refoulant les autres. Le contre-torpilleur Slazak rejoignit ensuite les unités de la Marine de guerre britannique, afin, par le feu de ses canons, d?assurer l?appui des unités terrestres dans la région de Caen.
Entre le littoral de la Grande-Bretagne et les plages de Normandie oscillaient neuf bateaux polonais et parmi ceux-ci le Modlin qui n?effectua qu?un seul voyage, car après avoir atteint la Normandie et débarqué son chargement, il fut délibérément coulé pour servir de Mulberry. Les huit cargos restants, au cours de la première phase de la bataille transportèrent les troupes qui, une fois arrivées sur la cote, prenaient place dans les péniches de débarquement Par la suite, ces cargos continuèrent à transporter les compléments d?effectifs et de toutes sortes de matériels, munitions et équipements de combat.
Mark VI, encore appelé tigre. C?est un gros char allemand de 56 tonnes, équipé d?un canon de 88. Il est précédé d?une réputation d?arme invincible et il inquiète beaucoup les tankistes alliés.
Massue, voir Maczuga, nom donné à la « masse » de collines formée par le mont Ormel (les deux cotes 262 à l?est de Chambois).
Mazur, navire école polonais. Coulé le 1er septembre 1939 par l?attaque surprise des allemands dans le port de guerre d?Oksywie.
Meindl, général allemand eugéne. En 1944, d?abord stationné en Bretagne, puis dans la Manche, il est chargé d?organiser, au mois d?août, la retraite des divisions allemandes piégés dans l?ouest de la poche de Falaise. Meindl en personne joue un rôle décisif dans l?évacuation des dernières troupes encerclées dans la poche. Il se heurte avec force aux troupes Polonaises qui essaient de contenir les allemands. Son poste de commandement est alors installé à Coudehard. Il réussit à faire échapper de 2 500 à 3 500 de ses parachutistes à l?encerclement.
Military Police, MP, inscrit sur les casques et les badges des soldats alliés. Le rôle de la police militaire est, pendant la bataille de Normandie, extrêmement important, juste à l?arrière du front. Elle oriente les divisions qui montent en ligne, elle assure la sécurité, mais s?occupe aussi de la discipline. Elle assure la garde des prisonniers, les fait conduire dans les camps provisoires, puis jusqu?aux plages où ils sont embarqués pour la Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis.
Moissy, Orne. A proximité de Saint-Lanbert-sur-Dives, le gué de Moissy est un point de passage obligé, pour l?armée allemande enfermée dans le piège tendu par les alliés. Des éléments de reconnaissance de la 4ème DB canadienne s?avancent jusqu?à Moissy, le 19 août, tandis que la 1ère DB Polonaise protège le flan Est, pour assurer le colmatage de la brèche par où s?échappent les allemands vers Vimoutiers. Le 20 août, par le général Mahlmann qui n?a pu traverser à Chambois essais de passer à Moissy. Les tanks alliés sont sur ses traces. L?artillerie et l?aviation font un véritable carnage. Mahlmann réussit à faire une échappée vers la partie sud du Mont-Ormel, abandonnant les blessés et tous les véhicules. Ce passage devient le « couloir de la mort » qui mène à Chambois, et referme la poche de Falaise.
Mondeville, Calvados. Pendant les bombardements, une partie de la population se réfugie dans les carrières des « roches » parmi laquelle des travailleurs polonais de la SMN (usine sidérurgique) et leurs famille. Le nombre va en augmentant de jour en jour, pour atteindre 7 à 8 mille personnes. Informé par un poste à galène de l?avance alliée, les habitants du secteur souhaitent rester dans cet abri. Mais le nombre de réfugiés augmente, il faut déblayer de nouvelles salles dans les carrières le 19 juin. Le 3 juillet, les allemands cherchent aussi à se mettre à l?abri. Le 5 juillet, 14 000 personnes de Colombelles et de Giberville sont évacuées vers Saint-Sylvain. Le mercredi 12 juillet, les allemands exigent le départ de toute la population pour s?emparer des abris. Seules quelques centaines de personnes réussissent à s?y maintenir. La commune est libérée par le régiment de la Chaudière, le 19 juillet, après un bombardement de la RAF, le 18 juillet qui précède l?opération Goodwood. La division blindée des Guards attaque Mondeville, tandis que la 3e division canadienne passe par Colombelles.
Mont-Ormel, Orne. Pendant trois jours le mont, formé de deux collines jumelles (cote 262) est l?objet de combats entre les allemands et les alliés. Il domine la vallée de la Dives, Chambois et Coudehard où refluent les débris de la septième armée allemande. Il est finalement enlevé par 1 500 soldats et 80 blindés de la 1ère division blindée Polonaise du général Maczek, le 19 août. Mais pendant deux jours, isolés, manquant de munitions et de vivres, les Polonais vont devoir repousser les attaques incessantes des allemands, ceux qui essaient de fuir la poche de Falaise et ceux de la cinquième armée panzer qui lancent des assauts depuis Vimoutiers pour ouvrir une brèche. Sous les yeux polonais se déroulent les pilonnages de l?aviation sur les colonnes de fantassins allemands qui se font finalement massacrer, grâce à la pugnacité polonaise, dans ce qui deviendra le plus grand charnier de la bataille de Normandie. Un musée aujourd?hui rappelle ce haut fait d?arme de la 1ère DB et le lourds tribu payé par les polonais pour « leur liberté et pour la notre ». Voir Poche de Falaise.
Morieres, le 9ème bataillon de chasseurs polonais l?occupe dans la journée du 16 août 1944.
Morteaux-Couliboeuf, Calvados. Pendant les derniers jours de la bataille de Normandie, les troupes allemandes encerclées tentent de se frayer un chemin vers les affluents de la Dives et de s?enfuir vers le Seine. Les scènes de carnages de part et d?autres sont terribles, et la population se trouve, elle aussi, encerclée dans la marmite infernale. Le général Kitching reçoit l?ordre de défendre le passage avec sa 4ème DB canadienne. Il prend un premier pont le soir du 16 août, tandis que les Polonais approchent de l?autre rive. Il s?assure de tous les ponts le 17 août. Le IIe Korps panzer SS essais de les reprendre le 18. La 3ème division canadienne prend alors la relève des blindés, mais la confusion est extrême, et il est difficile de savoir qui est maître du terrain. C?est avec la fermeture de la poche de Falaise que prend fin le calvaire de tous.
Mulberries, nom de code des ports artificiels du débarquement en Normandie, construits à Arromanches et Saint-Laurent-sur-mer. Au singulier, Mulberry (littéralement : mûrier). Ces ports sont formés essentiellement de brise-lames qui protègent les bateaux, afin qu?ils puissent débarquer du matériel. Ils combinent de vieux navires coulés, les Gooseberries, et des éléments Ph?nix. Des jetées flottantes raccordent les quais sur pilotis à la cote ; montées sur des éléments étanches, ils se lèvent et s?abaissent au gré des marées.
Musée : Mémorial de Montormel, Orne. Explication de la poche de Falaise, des combats de Chambois du 16 au 22 août 1944. Un des seuls musées normands où l?on parle des combattants polonais et qui leur est même consacré. Ouvert toute l?année, animation son et lumière en 4 langues (fr, pl, ang, all). tél. 02.33.67.38.61
N
Narvik, Norvège. Ont participé à cette opération : la Brigade Indépendante des Chasseurs de Podhale, Cdt : Général Bohusz Szusko ; les destroyers Blyskawica Burza et Grom, le paquebot Batory. (Environ 4 778 polonais).
Nebelwerfer, lance-roquettes allemand de 5 ou 6 tubes. Utilisé pendant la bataille de Normandie, il terrorise les civils et les militaires. Les rugissements du départ de ses fusées font un bruit strident, très caractéristique, que tous ceux qui l?ont subi ne peuvent oublier.
Neufchatel, pris par la 1ére DB Polonaise.
Normandie, bataille de. Dans les plans alliés, la libération de la Basse-Normandie devait être acquise en moins d?un mois. En fait, les combats dans cette région durèrent environ trois fois plus longtemps. La bataille de Normandie peut schématiquement se décomposer en quatre grandes étapes. La 1ère (5-6 juin) est marquée par des opérations aéroportées sur les flans du secteur prévu pour l?assaut amphibie, l?entrée en action de la Résistance et le débarquement des forces alliées entre Varreville et l?embouchure de l?orne. Dans un second temps (juin 1944) se déroule la bataille pour l?extension de la tête de pont. La 3e période correspond au mois de juillet et est beaucoup plus difficile pour les alliés qui piétinent dans la Manche et devant Caen. Enfin, la dernière phase s?ouvre avec la percée de l?opération Cobra des américains tandis que les britanniques progressent vers Vire. L?échec de la contre-attaque allemande précipite leur effondrement tout ceci aboutissant à l?encerclement dans la poche de Falaise des Korps survivants.
La libération de la Normandie a été longue et coûteuse (notamment pour les populations civiles), mais elle a permis une libération très rapide des autres régions de France, les allemands, épuisés et exsangues, après trois mois de combats acharnés, n?ayant plus la possibilité de se défendre.
Norrey-en-Auge, Calvados. Kurt Meyer (12e panzer ss) établit un point d?appui sur la cote 159, avec le groupe de reconnaissance du colonel Hauck et des grenadiers de la 85e division. Le 10ème régiment de chasseurs à cheval Polonais, lancé vers Trun, pour couper la route de l?est aux divisions allemandes en retraite, atteint la cote 159 le 17 août 1944. Les allemands la reprennent, mais les Polonais s?en rendront maître une nouvelle fois. Le général Maczek établit son PC tactique à proximité le 18 août.
Nurek, navire auxiliaire polonais, coulé lors de l?attaque surprise du 1er septembre 1939 par les allemands.
O
Obusier britannique de 5.5 inches, calibre du projectile : 140 mm
Oisy, Calvados. Libéré par les Polonais entre le 7 et 8 août.
O.R.P , signifie Navire de la République de Pologne. Précède le nom des navires Polonais dans les ouvrages de référence.
P
P-38, Lightning, avion de combat américain.
P-47, Thunderbolt, avion de combat américain.
Petite croix. Nom de code donné par le général Maczek au carrefour de Chambois.
Piat, Projector Infantery Anti-Tank, arme antichars britannique (lance roquette). Equivalent du Bazookas américains et des Panzerschreck allemands. Une équipe de trois hommes suffit pour le transport des munitions et le maniement de l?arme.
Picket, général Wolgang. Il commande le IIIe Korps de la Flak et fait utiliser les canons de la DCA comme canons antichars. Ils se révèlent très efficaces et font une hécatombe parmi les blindées Polonais et canadiens, en particulier lors de l?opération Totalize.
Pistolet mitrailleur Britannique Sten, calibre 9 mm ; capacité de chargeur : 32 cartouches ; vitesse initiale du projectile : 300 m/s ; cadence de tir : 450 coups/minutes ; poids de l?arme : 3.5 kg.
PKWN : Organisation Polonaise de Lutte pour l?Indépendance.